L'ORDRE DU TEMPLE
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 La bète du gévaudan

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MessageSujet: La bète du gévaudan   La bète du gévaudan Icon_minitimeSam 14 Fév - 14:14

La Bête du Gévaudan est un animal anthropophage à l'origine d'une série d'attaques contre des humains survenues entre le 30 juin 1764 et le 19 juin 1767. Ces attaques, dont entre 88 et 124 furent mortelles en l'état actuel des connaissances, ont été perpétrées au nord de l'ancienne province du Gévaudan (correspondant globalement au département de la Lozère, dans une moindre mesure, au sud de l'Auvergne et au nord du Vivarais).

La Bête a sévi dans le diocèse du Gévaudan, qui de nos jours, correspond au département de la Lozère, et des parties du Cantal et de la Haute-Loire.

Le Gévaudan est un pays sauvage délimité :

* à l'est : par l'Allier, jusqu'au confluent de la Desge,
* au sud : par les gorges de la Jonte, les Cévennes et le Mont Aigoual,
* au nord : par la Desge et le Bès,
* à l'ouest : par les monts Aubrac et Causse Méjean,

soit un territoire de 6 500 km2.

L'environnement du Gévaudan est constitué de vallées et de montagnes très boisées. Les villages sont éloignés de plusieurs kilomètres les uns des autres, et la rareté des routes à l'époque de l'affaire rendait les déplacements difficiles, longs et dangereux.

Sur le lieu de la mort de la Bête, les montagnes de Margeride sont constituées de landes à bruyères, pins et myrtilles, de blocs de granit et de hêtraies dans les pentes. Elles étaient bien moins boisées à l'époque des faits qu'actuellement (vastes plantations d'épicéas) et les troupeaux de moutons pouvaient donc paître très haut. Elles ont un climat très rude (il y subsiste des plantes de l'âge glaciaire)[réf. nécessaire] rendant impossibles les battues d'hiver, et les chevaux des chasseurs s'embourbaient même dans les nombreuses tourbières (les « sagnes » ou « molières »).

La première victime officielle de la Bête fut Jeanne Boulet, jeune fille âgée de quatorze ans, tuée le 30 juin 1764, au village des Hubacs (près de Langogne) dans la paroisse de Saint-Étienne-de-Lugdarès en VivaraisLa victime fut enterrée « sans sacrements », c'est-à-dire sans avoir pu recevoir le sacrement d'Extrême Onction, (aujourd'hui appelé « sacrement des malades » ou encore Onction des malades) ayant été tuée par l'animal avant l'arrivée du prêtre. On relève toutefois sur la consignation de sa mort par le curé de la paroisse la mention qu'elle fut victime de la bête féroce, ce qui suggère qu'elle ne fut pas la première victime réelle mais seulement la première déclarée. Suivra un carnage qui va terroriser la région pendant trois ans.

Devant l'ampleur de l'affaire, les autorités se décidèrent à faire appel à divers chasseurs afin d'organiser des battues auxquelles participa de plus en plus de monde. Dragons, louvetiers et porte-arquebuse du roi se succédèrent alors pour « courir sus à la Bête qui mangeait le monde ». Les résultats furent, à tout le moins, décevants, malgré les continuelles battues (celles de 1765 comptèrent jusqu'à trente mille personnes, paysans pour la plupart).Il faudra attendre le 20 septembre 1765 pour qu'un grand loup soit abattu par le porte-arquebuse du roi, François Antoine (souvent dénommé, par erreur, de Beauterne). La « Bête », ou du moins ce qui en tenait lieu puisque l'animal tué était bien un loup, fut naturalisée et envoyée à Versailles et déposée au Cabinet du Roi, futur Muséum national d'histoire naturelle. Pour le roi Louis XV et la Cour, l'affaire était close. Or, les attaques reprirent en décembre 1765. Les autorités se désintéressaient alors de l'affaire, concluant à des coïncidences. Le pays du Gévaudan allait devoir vivre presque encore deux ans avec « sa Bête », celle-ci ne faisant toutefois, officiellement, « que » six morts en 1766 et dix-huit durant les six premiers mois de 1767.

Enfin, le 19 juin 1767, au cours d'une chasse commanditée par le marquis d'Apcher dans les bois de la Ténazeyre, au lieu-dit la Sogne d'Auvers, c'est Jean Chastel (lequel avait été précédemment emprisonné ainsi qu'il a été dit), un homme du hameau de la Besseyre-Saint-Mary, qui abat un animal ressemblant à un loup d'une taille très importante. Par la suite, des romans relatèrent l'histoire, disant cet homme étrange et le soupçonnant de sorcellerie, lui faisant employer une balle bénite. Il est, néanmoins, avéré que les agressions cessèrent à compter de cette date.

Outre le fait que la Bête ait fait un nombre considérable de victimes, de nombreux détails la concernant sont curieux :

* Sa nature morphologique : c'est très certainement un canidé, mais d'aspect inhabituel. Il pourrait s'agir d'un hybride de chien et de loup (cf rapport du notaire Marin, rédigé dans les heures qui ont suivi la mort de la Bête). Il faut noter que de nombreux témoins, accoutumés à la présence de loups dans leur campagne, n’ont pas reconnu dans cet animal un loup, mais l’ont directement dénommé sous le terme bestia, « la bête » en langue d'oc.
* Sa relative invulnérabilité : le manque d'efficacité des armes a fait supposer qu'elle a pu porter une cuirasse en peau de sanglier, comme en portaient les chiens utilisés à la guerre jusqu'au début du XIXe siècle. Le poil de sanglier, appelé "la bourre", très dru et serré, est une protection très efficace y compris contre les balles. Un autre élément pèse en faveur de cette hypothèse : parmi les éléments descriptifs qui reviennent dans les témoignages, se trouve celui d'un pelage comportant une raie noire tout le long de l'épine dorsale. Cet élément, qui n'a pas été observé sur le cadavre de la bête et ne correspond pas au pelage du loup, est par contre caractéristique de celui du sanglier.
* Son ubiquité : la bête est aperçue dans un très faible intervalle de temps en des lieux distants de plusieurs kilomètres les uns des autres. Ces distances, bien qu'importantes dans certains cas, restent cependant envisageables pour un seul animal.
* Sa familiarité, son audace : elle ne semble pas craindre l'homme. Lorsque la bête rencontre une résistance de la part de la victime ou de ses compagnons, elle s'éloigne "de 40 pas", s'assoit parfois sur le train arrière pendant quelques instants et, si elle n'est pas poursuivie, revient à la charge. Elle s'éloigne du lieu de son forfait au petit trot ou au pas. Au moins vingt-deux fois, des victimes ont été attaquées en plein village et presque toutes les attaques ont eu lieu de jour. Aucun de ces comportements ne correspond à celui des grands carnassiers à l'état sauvage.
* Son agressivité : la "Malebête" ne semble pas attaquer uniquement sous l'impulsion de la faim et fait preuve d'un grand acharnement.
* Son anthropophagie : si elle attaque aussi des animaux, elle ne s'en nourrit pas alors qu'elle dévore ses victimes humaines.
* Son agilité : exceptionnelle aux yeux des témoins.
* La mise en scène humaine dans certains meurtres : victimes dénudées dont les habits, non déchirés, sont disposés à distance (selon des sources non officielles ni authentifiables) et décapitations(la tête tranchée net), pratique jamais observée par les étologues sur les grands carnivores (loups, lions, etc.).

Quelques indications mènent à la famille Chastel. Les deux fils de Jean Chastel ont acheminé deux gardes-chasse à une fondrière où ceux-ci ont failli trouver la mort, tandis que les deux frères les regardaient sans se porter à leur secours et même en se moquant d'eux. Le père a d'ailleurs été incarcéré suite à cet événement. Jean Chastel pourrait même avoir planifié la mort de la bête : selon la tradition, il avait fait bénir les balles avec l'une desquelles il a tué la bête le 19 juin 1767. Il a même prétendu avoir fait fondre des médailles saintes pour confectionner les balles dont il se serait servi. Quoi qu'il en soit, l'animal a été tué par le devant, dans des conditions tendant à faire penser que le monstre était familier avec son chasseur. De plus, sa mort est censée être la conséquence d'une battue qui aurait eu pour site les bois de la Ténazeyre et qui rassemblait 12 hommes, dont le père Chastel. Or, ces bois, dont la superficie est déjà très grande, font partie de l'immense forêt qui entoure le Mont Mouchet, la forêt de la Margeride. Ainsi, même si cette forêt était à l'époque moins dense et étendue qu'aujourd'hui, la probabilité qu'un animal aux abois se fasse prendre dans les mailles du filet d'une battue aussi modeste sur une superficie aussi importante est à peu près nulle.

* Une indication pour une connexion possible entre cette bête et un maître est le fait qu'elle ait échappé aux gigantesques battues de l'an 1765.
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