Le château de Gisors est une des plus vielles forteresses de normandie. Sa construction remonte à la fin de 1096. Il fut réalisé d’après les plans de Robert de Bellême et sur l’ordre de Guillaume le Roux. Il fut bâtit en ce lieu pour faire face aux places fortes Françaises de Chaumont, Trie et Boury. Thibaud Païen, premier du nom, seigneur de Gisors et de Neaufles ne le posséda qu’à partir de 1101. Auparavant il le gouvernait pour les Ducs de Normandie.
C’est en 1158 que les Templiers se voient confier la garde du Château jusqu’en 1161. C’est également en 1158 que Thomas Becket, chancelier d’Angleterre négocie le futur mariage d’Henri le Jeune, fils d’Henri II, avec Marguerite de France, fille de Louis VII, qui apportera en dot le Vexin avec Gisors.
C’est en 1188 que la troisième croisade est prêchée à Gisors. Henri II Plantagenêt et Philippe Auguste s’y rencontrent. Un désaccord naît entre les deux souverains, la légende prétend que c’est à ce moment que l’Orme de Gisors est abattu.
En 1193 Philippe Auguste se fit livrer le château. Il entreprit de gros travaux : Construction de la Tour du Prisonnier, remplacement de la Tour du Gouverneur à laquelle il ajoute la Tour Blanche
Au cours du XVI eme siècle un homme fut enfermé dans la Tour du prisonnier, d’où son nom, et sculpta de magnifiques bas-reliefs représentant la Passion du Christ.
C’est au XVII eme siècle que Sully fit déclasser la forteresse, elle ne fut plus entretenue et son rôle militaire s’acheva.
La ville de Gisors acquit le château en 1809 devenant ainsi « Bien National ».
C’est en 1851 que les premières restaurations et fouilles furent entreprises, le puits curé et remis en eau. A cette occasion il fut sondé et présenta une profondeur de 40 mètres. C’est au cours de ce curage que furent mise à jour les fondations du Donjon qui ne dépassaient pas une profondeur de 1 mètre dans la motte et parfois moins suivant les endroits.